Diskussion:Heiner Michael Becker - Gedenkseite: Unterschied zwischen den Versionen
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| + | Une amitié commencée dans les années 1980 à Marseille chez René et Lyly Bianco lors de la finalisation du doctorat de René que la presse anarchiste de langue française et poursuivie, au cours de toutes les années qui suivirent et peuplées maintenant de fantômes de compagnon disparus. Je pense à toutes ces soirées partagées chez le compagnon grec Péricles, au restaurant de l’Atlantide de la rue du Pot de Fer, sur les lieux mêmes où Georges Orwell avait été dans la dèche à Paris et où on était toujours certain de croiser quelques camarades de passage : Diego Camacho qui y avait table ouverte, Etienne Roda Gill qui y passait parfois, Didier et d’autres de la revue Itinéraire et tant d’autres. Je pense à Nicolas Walter, vieux complice de Heiner à la rédaction de Freedom à Londres, auquel, lors de son dernier voyage à Paris, nous avions avec Heiner fait la surprise de l’amener jusqu’au 140 rue Mouffetard l’ancien siège des Temps Nouveaux de Grave et dont l’aspect n’avait guère changé depuis plus d’un siècle. Je pense à ce voyage à Perpignan pour assurer l’inventaire des archives d’Antonio Tellez et leur transfert à l’Institut d’histoire sociale d’Amsterdam. Et aussi ce petit restaurant chinois, à quelques pas de la rue Blainville où Ba Jin avait vécu et milité à la fin des années 1920, et où, autour de la dégustation de crevettes dont il était friand, nous refaisions le monde et échangions nos informations sur le mouvement libertaire. Et tant d’autres souvenirs. | ||
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| + | Heiner était un être rare et précieux, d’une extrême sensibilité, que la disparition d’autres compagnons rendait littéralement malade, d’une grande générosité, toujours prêt à partager tant ses immenses connaissances historiques que sa gourmandise pout le chocolat et les glaces. En dehors de ses passages à Paris, nous nous téléphonions régulièrement. Il m’appelait « Mon vieux », je l’appelais « Mon petit jeune ». Tu me manques déjà beaucoup. | ||
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Version vom 20. April 2017, 20:43 Uhr
Wer seine Erinnerungen an Heiner Michael Becker mit uns teilen möchte, kann sie hier auf der Diskussions-Seite veröffentlichen. Wir übernehmen dann die Texte hier auf die Heiner Michael Becker Gedenkseite.
Falls jemand Probleme mit dem Schreiben auf der Diskussions-Seite haben sollte, der kann uns seinen Text und gerne auch Fotos zur Veröffentlichung auf der Gedenkseite per E-Mail schicken an: redaktion@dadaweb.de.
Jochen Schmück
Redaktion DadAWeb.de
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C’est avec une immense tristesse que j’ai appris la brusque disparition d’Heiner Becker. Il était non seulement un compagnon d’une culture encyclopédique sur l’histoire du mouvement anarchiste, mais aussi un ami très cher.
Une amitié commencée dans les années 1980 à Marseille chez René et Lyly Bianco lors de la finalisation du doctorat de René que la presse anarchiste de langue française et poursuivie, au cours de toutes les années qui suivirent et peuplées maintenant de fantômes de compagnon disparus. Je pense à toutes ces soirées partagées chez le compagnon grec Péricles, au restaurant de l’Atlantide de la rue du Pot de Fer, sur les lieux mêmes où Georges Orwell avait été dans la dèche à Paris et où on était toujours certain de croiser quelques camarades de passage : Diego Camacho qui y avait table ouverte, Etienne Roda Gill qui y passait parfois, Didier et d’autres de la revue Itinéraire et tant d’autres. Je pense à Nicolas Walter, vieux complice de Heiner à la rédaction de Freedom à Londres, auquel, lors de son dernier voyage à Paris, nous avions avec Heiner fait la surprise de l’amener jusqu’au 140 rue Mouffetard l’ancien siège des Temps Nouveaux de Grave et dont l’aspect n’avait guère changé depuis plus d’un siècle. Je pense à ce voyage à Perpignan pour assurer l’inventaire des archives d’Antonio Tellez et leur transfert à l’Institut d’histoire sociale d’Amsterdam. Et aussi ce petit restaurant chinois, à quelques pas de la rue Blainville où Ba Jin avait vécu et milité à la fin des années 1920, et où, autour de la dégustation de crevettes dont il était friand, nous refaisions le monde et échangions nos informations sur le mouvement libertaire. Et tant d’autres souvenirs.
Heiner était un être rare et précieux, d’une extrême sensibilité, que la disparition d’autres compagnons rendait littéralement malade, d’une grande générosité, toujours prêt à partager tant ses immenses connaissances historiques que sa gourmandise pout le chocolat et les glaces. En dehors de ses passages à Paris, nous nous téléphonions régulièrement. Il m’appelait « Mon vieux », je l’appelais « Mon petit jeune ». Tu me manques déjà beaucoup.
Rolf Dupuy
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ENGLISH VERSION
Heiner Michael Becker is dead
Dear friend!
We have sad news for you: On April 4, 2017, our friend and companion, Heiner Michael Becker (born July 15, 1951) died unexpectedly at the age of 65 on the consequences of cerebral haemorrhage.
Since the end of the 1970s Heiner M. Becker has been intensively studying the history of international anarchism as a historian, collector and archivist, as well as an associate of the International Institute for Social History (IISH) in Amsterdam. As an author and publisher of the publishing house “Bibliothek Thélème” he has initiated and supported numerous research and publication projects on the historiography of international anarchism.
His death is a great loss for the international research on anarchism.
We have set up a memorial page for the Heiner Michael Becker in the DadA-Memorial on the homepage of the DadAWeb.de (a German platform for the research on anarchy and anarchism). If you want to share your memories of Heiner Michael Becker with us, you can publish them here on the discussion page. We then take over the texts on the Heiner Michael Becker memorial page. If you encounter problems with the writing on the discussion page, you can send us your text and gladly also photos for publication on the memorial page by e-mail to: redaktion@dadaweb.de.
With sad greetings
Jochen Schmück
Project coordination
DadAWeb.de & Lexikon der Anarchie
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